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Act Pro

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AUTONOMISATION À LA

CRÉATION THÉATRALE PROFESSIONNELLE

Formation professionnelle du jeu de l'acteur*

Les compétences à acquérir pour l’aspirant comédien sont nombreuses. Outre l’interprétation, il est nécessaire, dans un objectif professionnel, de maîtriser des compétences de diffusion. Le comédien doit entrer en contact avec les partenaires, gérer sa communication, mettre en avant ses atouts et compétences techniques et artistiques afin de s’inscrire dans des projets professionnels.

Forte de son expérience, L’École des Gens propose une formation professionnelle complète délivrant l’intégralité de ces compétences. Le but de cette formation, en deux ans, est de permettre aux élèves une insertion professionnelle.

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* enregistrée sous le numéro 84380762238. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État.

Satisfaction

8 / 10*

* moyenne d'évaluation d'après les retours de la première promo ACT PRO 2019-2021

La formation en détails

La formation ACT PRO répond aux besoins de compétences du professionnel du spectacle vivant en qualité de comédien, dans la création et la gestion d’une carrière artistique autonome. Les élèves issus de la formation maitrisent l’ensemble des compétences techniques et artistiques dans le domaine de l’interprétation nécessaires au métier de comédien. En plus de ces techniques, les élèves acquièrent des compétences en production, en théorie, en diffusion et en communication. Ils se retrouvent en mesure de créer de manière autonome en ayant construit et développé leur singularité artistique.

La formation ACT PRO est construite sur des enseignements pratiques, théoriques et des rencontres professionnelles.

Elle s'articule autour de 5 grands pôles et 31 modules.

- atelier d'impro avec Gaël: + d'infos à venir ! 

- atelier Base Stanislavski avec Guillaume Lavie, accessible tous niveaux

public concerné

Adultes à partir de 18 ans, voulant découvrir et approfondir ses connaissances et compétences dans le monde du spectacle vivant, et en particulier dans le jeu de l'acteur.

Prérequis : justifier d'un an minimum de pratique de la scène, toutes disciplines confondues.

déroulé

  • Durée : 990 heures sur deux ans, soit 495 heures par an, réparties en 15 heures hebdomadaires

  • Jours et horaires : les mardis, jeudis et vendredis, de 13h à 18h30 (fin des cours à 18h mais être disponible jusqu'à 18h30 en cas de dépassement ou autre)

  • Lieu : École des Gens, 45 rue Nicolas Chorier à Grenoble
    Formation entièrement en présentiel

  • Effectif : formation ouverte pour 16 élèves maximum

dates clés 2023

  • Candidatures pour l'audition d'entrée : bientôt !

  • 1e tour de l'audition : septembre 2023, dates à venir

  • 2e tour de l'audition : septembre 2023, dates à venir

  • Rentrée : septembre 2023, date à venir

chiffres clés

  • Recommandation : 9.41 / 10 (moyenne calculée d'après les retours d'anciens élèves 2019-2021)

  • 100 % des élèves réalisent au moins deux cachets sur les deux ans

- atelier d'impro avec Gaël: + d'infos à venir ! 

- atelier Base Stanislavski avec Guillaume Lavie, accessible tous niveaux

objectifs

Maitriser des techniques d’interprétation en vue d’intégrer un spectacle

- Créer une œuvre utilisant le jeu du comédien, collectif ou par groupe, dans le but de le vendre ou non, à partir d’un texte existant ou par une création d’écriture, en mobilisant des pôles vus durant les deux ans de formation

- Constituer un réseau professionnel, gérer sa communication, savoir valoriser sa singularité artistique et défendre son projet

- Établir un plan de production et de diffusion

Ces 4 objectifs permettent de :

- S'insérer professionnellement dans le monde du spectacle

- Devenir autonome dans sa pratique artistique

- Acquérir l'ensemble des compétences nécessaires au métier de comédien pour construire et gérer une carrière dans la durée

contenu

Durant les deux ans, la formation s'articule autour de 5 grands pôles : 

  • Voix : 80 heures

  • Corps : 128 heures

  • Interprétation : 496 heures

  • Production : 170 heures

  • Théorie : 70 heures

+ rencontres professionnelles : 16 heures

+ évaluations d'acquis trimestrielles : 30 heures

tarifs

  • 2900 euros par an + 20 euros d'adhésion annuelle à l'association

  • Trousse de maquillage à composer, environ 30 euros 

  • Accès à certaines options payantes en deuxième année

À la fin des deux ans de formation, un jury professionnel composé du directeur de la formation, d'un(e) metteur(e) en scène intervenant dans la formation ou non, et/ou de toute autre professionnel du spectacle, évalue la ou les création(s) des élèves sur le plan artistique, économique et technique.

Méthodes et modalités d'évaluation

Le programme pédagogique de la formation ACT PRO est conçu par le directeur de la formation. Les modules composant les grands pôles sont assurés par des intervenants, tous professionnels du spectacle en activité, et qui sont choisis par le directeur de la formation. Ces derniers, ainsi que le directeur de formation, proposent des enseignements pratiques et théoriques, avec un suivi individuel. Chacun dispose d'une large souplesse dans la façon d'enseigner et de transmettre, avec la priorité sur l'adaptation et la cohérence du groupe et de chaque élève.

La formation est également ponctuée de rencontres professionnelles.

Cela peut être lors d'un suivi de création de spectacle avec l'une des structures partenaires de l'école (Théâtre Municipal, Scène Nationale L'Hexagone, MC2:...) autour de rencontres avec comédien(ne)s, metteur(e)s en scène, régisseurs/ses, maquilleurs/ses... Les élèves assistent à différentes étapes de travail, partagent et échangent sur leur impression. 

Les élèves sont évalués de manière continue pour chaque module, avec un livret de suivi pédagogique individuel rempli par les intervenants ; trimestriellement avec des validations d'acquis devant jury ; et en fin de formation avec un projet de sortie, qui prend la forme d'une création de spectacle avec représentation devant jury et public. 

À SAVOIR

La formation ACT PRO est aménageable pour les personnes en situation de handicap, selon le handicap. Pour définir ensemble ces aménagements, contactez-nous à contact@ecoledesgens.com. Retrouvez également le Registre Public d'Accessibilité ici.

L’objectif est de proposer une pédagogie facilitante, et de trouver des aménagements qui aient du sens, c’est-à-dire compatibles avec le métier de comédien.

En plus des heures d'enseignements dispensées, la formation ACT PRO demande un travail personnel important et un investissement conséquent. Les élèves doivent être présents et assidus à l'ensemble des cours, faire preuve d'une grande motivation et parfaire tout au long du cursus leur culture théâtrale.

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Conditions d’admission

1re sélection sur dossier

Les candidats sélectionnés seront avertis par courriel, et recevront en même temps une lettre de convocation avec la date et l'horaire de passage pour la première audition.

1er tour : audition devant jury, scène au choix, entre 2 et 3 minutes + entretien de motivation

La scène présentée peut-être un monologue ou un dialogue déjà existant, ou bien une création du candidat. En cas de dialogue, le candidat est tenu de venir avec sa ou ses répliques.

Le candidat peut utiliser de la musique et/ou des accessoires, mais doit venir avec et être responsable de la gestion lors de son audition.

L'École met à disposition une table et des chaises, si besoin.

Les résultats seront connus à l'issue du dernier jour des auditions, sur le site internet de l'école. Les candidats retenus recevront par courriel une lettre de convocation pour le deuxième tour.

2e tour : stage de 10 heures réparti sur deux jours, à l'école.

Les résultats finaux seront communiqués à l'issue du dernier jour du stage, sur le site internet de l'école.

Il sera remis aux candidats retenus un contrat de formation professionnelle en deux exemplaires, à nous retourner complété et signé.

L'élève dispose ensuite d'un délai de rétraction de dix jours à compter de la signature du contrat, à faire par lettre recommandée avec accusé de réception.

À l'issue des dix jours, l'inscription est ferme et définitive, et l'adhésion à l'association est dûe (20 euros).

prog et info

programme pÉdagogique

> Travail sur la voix (80 heures)

  • Travail d’articulation 

  • Travail de la voix parlée

  • Travail de la voix chantée


​> Travail sur le corps (128 heures)

  • Travail de la danse

  • Arts martiaux

  • Combat scénique

> Travail d’interprétation (496 heures)

  • Travail dramaturgique d’une réplique, d’une scène et d’une œuvre

  • Travail corps contraint

  • Travail corps subi

  • Travail du jeu sans parole

  • Travail du masque

  • Travail du clown

  • Travail stanislavskien

  • Travail de sincérité

  • Jeu devant la caméra

  • Travail de l’improvisation


> Travail de production (170 heures)

  • Écriture

  • Direction d’acteur

  • Création de spectacle

  • Réalisation

  • Maquillage (achat de matériels à prévoir)


> Travail théorique (70 heures)

  • Déontologie du comédien

  • Préparation au casting

  • Droit du spectacle

  • Communication relative à l’artiste (web management, bande démo, développer son réseau)

  • Connaissance des institutions

  • Histoire du théâtre

  • Théories des méthodes de jeu

  • Méthodologie

  • Démarches dans le secteur privé

 

> Options payantes de deuxième année (prix selon le nombre de participants) :

  • Préparation aux concours (choix des concours passés, choix des textes, préparation)

  • Formation à la pédagogie du théâtre (cours théoriques, assistanat d'un pédagogue)

LE PROGRAMME DÉTAILLÉ
(mis à jour le 30 mars 2022)

LES INTERVENANTS 2021-2023

informations pratiques 

Engagement hebdomadaire :

15 heures de cours + travail personnel à prévoir

Laboratoires facultatifs : ponctuel

Options facultatives : 3 heures par semaine, ponctuel

Tout au long de l'année :

En parallèle et tout au long de l'année, afin de mieux connaître les métiers structurant le monde du théâtre, des rencontres ont lieu avec des professionnels extérieurs qui travaillent dans le milieu culturel : comédiens, metteurs en scène, régisseurs, scénographes, chargés de diffusion, directeurs de salles, etc.

Effectifs : de 10 à 16 élèves maximum par classe

Calendrier :

Durée de la formation : 2 ans (495 heures par an)

Cours du 21 septembre 2021 au 09 juillet 2023 (hors vacances de l'école)

Dates de l'audition : entre le 6 et le 10 septembre 2021, de 13 heures à 18 heures pour le 1er tour

Le 14 et 16 septembre de 13 heures à 18 heures pour le 2e tour

Résultats définitifs : à la suite des 2 tours
 

Horaires : le mardi, jeudi et vendredi, de 13 heures à 18 heures 30
 

Tarif :


- 2900 euros l'année

Les frais de scolarité donnent lieu à un paiement échelonné au fur et à mesure du déroulement de l'action de formation. Le dernier paiement doit être effectué au plus tard le 20 juin 2022.

Les frais de formation sont dus, que l’élève soit assidu ou non à la formation. Un élève absent doit alors payer la formation, sans pouvoir se prévaloir de son absence. Toute année scolaire entamée est due.


En cas de force majeure dûment reconnue empêchant l'élève de suivre la formation, le contrat de formation professionnelle est résilié. Dans ce cas, seules les prestations effectivement dispensées sont dues au prorata temporis de leur valeur prévue dans le contrat. Les frais d'adhésion resteront acquis à l’association.

- 20 euros d’adhésion annuelle à l’association Les Gens du Bitume


Le paiement peut se faire par chèque (à l'ordre Les Gens du Bitume), chèque ANCV, espèces ou virement bancaire.

La promotion 2021-2023 
La promo 19-21
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Séverine Gast

Elle aime cuisiner, partager, bien manger, observer, écouter, rire.

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Lucas Chabot

Il aime se déguiser, le sport, s'amuser et les sucreries.

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Léa Brenière

Elle aime observer les oiseaux, manger, chanter à pleins poumons, faire à manger, lire à voix haute, offrir à manger, se promener quand il fait froid.

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Coline Cellier

Elle aime imiter des bruits d’animaux, voyager, écouter et débattre, rire, nager, boxer, se balader, yoger et voler comme un polatouche.

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Lorie Second

L. aime N O P Q R !

En savoir plus
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Emilia Dupard

Elle aime partir à l'aventure, cuisiner, chanter et l'aquarelle.

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Mélanie Gandon

Elle aime les animaux (beaucoup), les expressions et autres bizarreries de la langue française, les anecdotes insolites, observer le monde autour d'elle et apprendre, apprendre et apprendre.

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Cannelle Gouache

Elle aime sauter de cailloux en cailloux (sur une rivière ardéchoise c’est encore mieux), l’odeur de la mousse (quand elle est verte, fraîche et moelleuse), manger des bons plats (surtout quand on les lui prépare), le chocolat (une addiction impossible à sevrer), caresser les animaux (ce qui lui a valu une fois de se faire mordre les fesses par un âne) et faire plaisir aux gens qu’elle aime (visiblement rien à ajouter sur ce point-là).

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Célia Cuennet

Elle aime danser, chanter, observer, écouter, lire, entendre et parler espagnol, pi apprendre et jouer.

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Matthieu Saint-Bonnet

"Il aime les questions philosophiques au petit-déjeuner, se laisser mouiller par la pluie, regarder les jeunes amoureux aux cheveux blancs, utiliser son multitool et tenter de faire croire de fausses histoires. Au fait, vous saviez, qu'à sa création, l'école n'acceptait que les personnes qui s'appelaient Jean ?"

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Séverine Gast

Sa formation

C’est dès son enfance que Séverine est tombée dans la marmite du théâtre : de 9 à 17 ans, elle le pratique dans des ateliers en région grenobloise (avec Benoît Olivier et son « Théâtre à l’Envers » puis avec la Compagnie des Évadés). À 18 ans, il est temps de prendre son envol : avec des amis, elle crée une compagnie de théâtre amateur basée à Eybens. Pendant 3 ans, ils expérimentent et mettent en pratique ce qu’ils ont appris en créant ensemble 3 œuvres très différentes, de l’écriture collective au cabaret en passant par le texte d’auteur contemporain.

Parallèlement, Séverine s’inscrit à la fac de Grenoble en « Arts du Spectacle » (2004-2008). Elle y rencontre d’autres passionnés et se forme en histoire, théorie et pratique théâtrale. Elle passe son année de Master 1 en Allemagne (Ruprecht-Karls Universität à Heidelberg) et monte sur les planches pour jouer… en allemand ! Elle achève ses études théâtrales en montant à Paris pour un Master 2 intitulé « métiers de la production théâtrale » à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (2008-2009). Elle travaillera alors au sein d’une scène conventionnée (feu Le Forum de Blanc-Mesnil) puis d’une compagnie de théâtre lyrique. À nouveau des années riches en belles rencontres personnelles et professionnelles.

 

Fin 2010, elle part à Barcelone retrouver son amoureux et son amour pour les langues et elle reprend les études, cette fois-ci dans le domaine du Français Langue Étrangère (FLE, pour les intimes). Elle rédige alors un mémoire sur la pratique théâtrale en classe de langue. Là-bas commence également une nouvelle passion, celle du Lindy Hop (danse swing). Elle continue de pratiquer le théâtre, d’abord dans le cadre d’un cours animé par Magali Mestre et Caroline Lemaire, deux comédiennes françaises, puis en s’émancipant à nouveau en montant une pièce avec deux autres amis artistes amateurs : « Jean et Béatrice » de Carole Fréchette (autrice québécoise contemporaine) : un projet un peu fou qui la marquera à jamais.

 

Son parcours

Séverine entre dans la vie professionnelle en 2009 par la porte du théâtre, côté « entrée des administrateurs », dans les bureaux donc… mais seulement à moitié planquée, puisqu’en tant que chargée de communication, elle part à la rencontre des artistes et des publics, rédige des articles, réalise des vidéos de présentation, des interviews…

En 2011, elle change de voie en devenant formatrice FLE. Elle rencontre des confrères formateurs animant des ateliers théâtre en français et participe elle-même à des ateliers dans d’autres langues.

 

Naît alors un projet, comme une évidence : celui de monter des ateliers théâtre FLE afin de permettre à des apprenants de français de mieux vivre la langue étrangère. Bien que les contraintes de ses différents postes de formatrice ne lui aient pas permis de mettre en place de réel atelier théâtre, elle utilise régulièrement des outils théâtraux dans le cadre de ses cours.

 

Ses activités actuelles et envies

Aujourd’hui de retour en France – au moins pour quelque temps –, Séverine décide de se former (encore !) pour acquérir tous les outils afin de se lancer pleinement dans la création d’ateliers théâtre à destination d’apprenants étrangers. Parallèlement à sa formation ACT PRO, elle reprend l’étude et l’exploration des pratiques de formation mêlant théâtre et enseignement/apprentissage des langues dans le cadre d’un mémoire de recherche universitaire.

 

Et, bien sûr, elle souhaite monter à nouveau monter sur les planches car c’est tout de même de là qu’est née sa passion pour le théâtre, et c’est toujours sur scène qu’elle s’est sentie le plus vivante et à sa place. Attirée par les autrices et auteurs contemporain.e.s, elle aime aussi travailler les textes classiques, l’absurde et le mélange des genres artistiques.

Crédits photos : Bruxelles Formation 

Séverine Gast
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Lucas Chabot

Sa formation

Lucas s’est pendant longtemps cherché, longtemps perdu dans des formations « classiques », il ira jusqu’au BTS SIO (2018-2019) (Système information Gestion) Option SISR (Solutions infrastructure, systèmes et réseaux). Passionné d’informatique, de jeux vidéo et de tout ce qui touche à la technologie. Ses stages en entreprises lui ont montré qu’il n’appréciait pas beaucoup l’informatique orienté entreprise. Il a ensuite suivi une formation militaire pour devenir réserviste.

Le théâtre dans tout ça ? Après quelques mois dans l’armée, Lucas avorte son projet pour rentrer dans une école de cascade, avec la formation proposée par Action Training Productions (à Paris, directeur : Louis-Marc Marty) : il entre officiellement dans l’école en tant qu’élève en septembre 2019. Là-bas, il a eu des cours « d’acting », des cours qui lui ont fait sortir de sa timidité et de son introversion. Une motivation nouvelle était née, celle de devenir acteur en plus de cascadeur : c’est là que Lucas chercha une formation pour devenir comédien. Il trouva cette formation à Grenoble auprès de l’École des Gens et fit alors une année dans les cours débutant et intermédiaire (2020), dans le but d’acquérir des bases en vue de la formation ACT PRO.

En septembre 2021, Lucas fait sa rentrée dans la formation ACT PRO. Ça y est, la route commence pour son rêve : artiste interprète & cascadeur.

Outre ça, depuis ses 4 ans il fait beaucoup de sport et n’a jamais passé une année sans en faire :

En Club :
4 à 12 ans (2002-2010) : Judo (4 ans) et Natation (8 ans dont de la compétition)
12 à 15 ans (2010-2013) : Taekwondo Junior
18 à 19 ans (2016-2017) : Boxe anglaise
21 à 22 ans (2019-2020) : Taekwondo Adulte – Maître : Richard Passalacqua (6eme Dan / Et son Assistant : Antoine Inchaurtieta (4eme Dan)
Et actuellement (2021) : Krav Maga.


Lucas fait aussi du Ski alpin depuis son enfance et s’est essayé au snowboard.
Du Kick-boxing, de l’équitation et du Rugby dans un centre multi-sport à Seyssins durant se période de collège.
À beaucoup travaillé la Boxe-Thaïlandaise à son école de cascade avec le Khru (maître) Freddy Lepine.
Fait un stage de Karaté Kyokushinkai avec Maître Charlie Rajabaly et son assistant ; Maître Antonio Tusseau.
Et tout simple deux fois par semaine ; des exercices de poids de corps ou tout simplement aller courir.

 

Son parcours

Après une vie tumultueuse semait d’embûches Lucas vient de loin pour le milieu du spectacle. En effet il ne se destinait pas à ce métier, pensant que c’était un milieu fermé qu’il serait trop dur d’ouvrir pour lui. Malgré son rêve d’enfant de devenir acteur, la peur de ne pas réussir lui fit abandonner cette idée au profit d’études « traditionnelles ».

Il se destinait au départ à devenir informaticien en cyber-sécurité. Les stages lui donnant l’impression de ne pas assez bouger, Lucas voulait de l’action pour son métier, un métier qui bouge ! Il se destina alors à devenir militaire en commençant par une formation de réserviste, l’objectif était de devenir officier en allant chercher un Bac+5 en Informatique et passer le concours de Saint-Cyr pour y suivre la formation d’officier. Les études le lassant de plus en plus, Lucas s’arrêta au Bac+2 et voulait intégrer l’armée de suite en tant que sous-officier. Mais le destin l’avait voulu autrement. En effet, sa mère le mit sur la piste de Cascadeur en le mettant en relation avec le directeur d’Action Training Productions. Lucas pensait rêver mais ne prit pas le temps de réfléchir et s’engouffra dans cette porte qui venait de s’ouvrir, c’est ainsi qu’il arrêta tout pour intégrer l’école de cascade d’Action Training Productions. Les cours d’Acting qu’il avait là-bas lui montrèrent à quel point il aimait jouer un rôle. Pour lui c’était un moment de plaisir et d’amusement, puis l’action ne manque pas dans ce milieu … Ne voulant pas attendre les sessions de cascade pour avoir des cours de théâtre, il décide de se former dans une vraie école de théâtre et à terme devenir artiste interprète et cascadeur. C’est comme ça qu’il ira trouver l’École des Gens pour commencer les cours débutant et intermédiaire avant d’enchaîner sur la formation « ACT PRO ».

Ses activités actuelles et envies

Lucas aime beaucoup incarner et interpréter et il est un monstre de motivation. Ses envies principales sont la cascade, être acteur studio (cinéma, série …), Voice Actor (Films/Séries classique et d’animations/Jeux/ Etc…), travailler avec les boîtes de jeux vidéos autant sur le Voice acting que la motion Capture.

Mais dans ce qu’il vise principalement il ne se désintéresse pas des autres domaines possibles pour l’artiste interprète, il les traitera donc au cas par cas.
Lucas ne se destinait pas à faire du théâtre, étant un peu effrayé par la difficulté de connaître autant de répliques et surtout de les tenir une, voir deux heures sur scène ainsi que de devoir en même temps les jouer comme il faut !
Mais, « La Morsure de l’âne » mis en scène par Émilie Le Roux qu’il a vu récemment, ne l’a pas laissé de marbre. Cela lui a donné une grande inspiration et surtout ; une nouvelle force pour pousser toujours plus loin ses limites et donc toucher aussi au théâtre ainsi que de surmonter les difficultés qu’il y rencontrera !

Crédits photos :  

Lucas Chabot
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Léa Brenière

Sa formation et son parcours

Après de premières réjouissances en montant régulièrement des saynètes avec ses cousines dans le garage de leur grand-mère, Léa rejoint une option théâtre au collège, en classe de cinquième. Sous la direction d’une professeure passionnée, elle incarne Knock dans la pièce éponyme de Jules Romains. C’est le premier choc : elle ne sait pas où, quand ni comment, mais elle veut faire du théâtre, vivre le frisson de la scène. C’est d’abord en tant que spectatrice et lectrice que Léa se forme. Si ses lectures sont très orientées vers le théâtre classique, elle assiste à des spectacles de tous genres, ne délaissant pas d’autres arts tels que la musique ou le cirque.

Alors qu’elle se cachait dans l’amphithéâtre pour assister discrètement aux cours d’option théâtre de son lycée, Léa choisit après son baccalauréat scientifique une voie plus « raisonnable » : les mathématiques. Sans trop savoir pourquoi elle a fait ce choix, elle se retrouve sur les bancs de l’université de Reims pour étudier gaiement la topologie, les probabilités, l’algèbre et autres réjouissances tordues mais captivantes.

Ce cursus lui laissant un peu de loisir, Léa concourt au Conservatoire à rayonnement régional de Reims en 2012. Elle y passe au total trois formidables années de découverte émue, de joie intense et aussi de travail acharné, et obtient son Brevet puis son Certificat d’Études Théâtrales.

Ses études la menant ailleurs, elle arrête temporairement les cours de théâtre. Néanmoins, Léa ne peut pas s’empêcher de trouver en 2017 une occasion de le pratiquer à nouveau : alors qu’en Master on lui demande un engagement bénévole, elle fait des lectures de poésie contemporaine à des patients en chimiothérapie puis monte un spectacle sur ces textes, qu’elle joue au profit d’une association. 
Arrivée à Grenoble en 2017, elle choisit, par hasard à la sortie d’un concert, de se mettre à chanter. Elle entre alors en 2018 au Chœur Universitaire de Grenoble et commence à prendre des cours de chant en parallèle en 2020.

Cette année 2020 est aussi celle du retour au théâtre : la passion, plus forte que le reste, l’emporte et la pousse à s’inscrire à l’École des Gens, qu’elle avait découverte par un stage de théâtre intensif en 2018. Elle retrouve le bonheur de cette discipline exigeante mais ô combien satisfaisante : plaisir de jouer finement avec ses émotions, lâcher-prise, implication totale, délice aussi d’apprendre des textes et d’avoir toutes ces belles choses en tête. Car le texte reste central pour Léa, sensible à la poésie et aux écritures délicates.

Elle pousse quand même le vice mathématique jusqu’au doctorat, qu’elle obtient en 2021. Elle intègre ensuite la seconde promotion ACT PRO à l’École des Gens. C’est avec enthousiasme et motivation qu’elle aborde les différents enseignements de cette formation professionnelle.

Ses activités actuelles et envies

Dans un premier temps, Léa a soif de découvrir de nouvelles choses, des horizons neufs avec la formation ACT PRO. Elle souhaite explorer un maximum de facettes du théâtre pour se forger un parcours singulier et personnel. Parallèlement, elle désire développer sa palette de compétences : la voix, notamment chantée, le corps, qui est pour elle comme un nouveau jouet aux possibilités multiples, l’étude fine des textes… Par la suite, Léa rêve de trouver une compagnie dont le projet la stimule ou, pourquoi pas, de fonder une structure avec ses camarades de formation. Elle confesse que son amour du texte la démange et qu’elle aimerait beaucoup reprendre un travail de mise en scène centré sur la poésie, contemporaine ou non.

Crédits photos :  Elodie Borsa, Axel Genais, Yassine Lemonnier et Louise Levallois 

Léa Brenière
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Coline Cellier

Sa formation 

Baignée dans une famille amatrice de théâtre, Coline s’initie à cet art de la scène dès l’âge de 8 ans, d’abord en association puis à travers des cours de dix heures hebdomadaires au Canada durant 3 mois. Elle suit en parallèle des cours de danse (moderne-jazz, contemporaine et « africaine »).

À l’âge de 15 ans, elle entre en option théâtre au lycée Charles Baudelaire avec Dominique Oriol. Elle a l’occasion de partir en stage à Moscou puis au festival d’Avignon. En dernière année, une collaboration avec le théâtre Bonlieu Scène Nationale, le metteur en scène Thierry Bedard et l’auteur Jean-Luc Raharimanana lui ouvre les portes d’un théâtre engagé et politique avec l’interprétation du spectacle Les cauchemars du gecko. Coline se passionne alors pour ce type de théâtre qui dénonce, raconte et porte la parole des oublié.e.s. Elle se questionne sur l’humain, la société, les rapports de domination et décide alors d’explorer les Sciences Humaines et Sociales à l’Université en 2009.

Elle continue le théâtre amateur dans l’école Premier Acte à Villeurbanne puis mène des ateliers de théâtre avec des enfants en périscolaire. En 2013, elle part dans le cadre de ses études au Brésil, où elle découvre et pratique le psychodrame, puis le théâtre de l’opprimé.

À son retour en France, après 2 ans en Amérique latine, elle poursuit ses études, cette fois-ci en master de géographie. Dès 2017, elle pratique le théâtre forum dans des ateliers sur les rapports de domination avec l’association Modus operandi.

Elle travaille ensuite en tant qu’Agente de Développement Local Jeunesse à Pont-de-Claix. Elle a alors l’opportunité de suivre un projet avec la compagnie Les Guêpes Rouges lors d’une résidence sur la démocratie avec les élèves du collège Nelson Mandela.

C’est à cette période qu’elle remet le pied à l’étrier au sein de l’École des Gens et intègre le cours de théâtre confirmé de Margaux Lavis. Durant cette année, elle a la chance de donner la réplique pour des auditions dans des grandes écoles et reprend conscience de l’importance du théâtre dans sa vie. C’est ainsi qu’elle décide de candidater à ACT Pro.

Durant l’été précédant son admission, elle travaille également avec plusieurs compagnies grenobloises en tant qu’animatrice de territoire dans le secteur 1. Cela lui permet de réfléchir aux questions d’accès à « la /les » culture(s), à la pédagogie et à l’art hors-les-murs… Son parcours pluriel la mène aujourd’hui à vouloir développer un théâtre engagé et social.

Son parcours

Après une dizaine d’années de théâtre entre ses 8 et ses 18 ans et un bac scientifique en poche, Coline choisit d’aller explorer le domaine des Sciences Humaines et Sociales avec une double licence psychologie-anthropologie. En parallèle, elle travaille en tant qu’animatrice périscolaire et développe des ateliers de théâtre avec les enfants.

En 2013, elle part faire sa troisième année de psychologie au Brésil, où elle expérimente le psychodrame par le biais d’un stage et plus tard le théâtre de l’opprimé. Elle découvre également d’autres formes spectaculaires pratiquées par plusieurs communautés : le théâtre yoruba avec l’appel des orishas.

Elle part ensuite avec son sac à dos vers l’Argentine, la Bolivie, le Pérou et enfin l’Équateur. Elle a l’occasion de mener des ateliers d’initiation au théâtre en espagnol avec des enfants au Pérou. A 22 ans, elle se confronte plus que jamais aux conséquences de la colonisation, ainsi qu’aux inégalités sociales et territoriales qui en découlent.

À son retour, et après plusieurs échanges sur ces questions coloniales en tant qu’étrangère, elle décide d’intégrer un master de géographie pour développer des projets socio-territoriaux et politiques en France. Le master, intitulé « Innovation et territoire », l’amène à explorer plusieurs domaines, toujours teintés de touches artistiques et créatives.

Elle intègre de fait un stage / service civique au sein de l’association Modus Operandi, où elle travaille sur l’impact de la colonisation sur la France actuelle et mène plusieurs ateliers sur le sujet. Elle crée avec Séréna Naudin les ateliers « Fabrique de l’altérité » sur le sujet des rapports de domination avec des outils comme la radio, le théâtre forum, le photo langage et bien d’autres. Ces ateliers sont menés à plusieurs reprises avec différents publics (détenus, lycéens, universitaires…). Elle donne également des cours en droit sur les questions des droits de « l’homme » et de la diversité culturelle puis en Sciences-Politiques sur la question des frontières (Association Modus Operandi). En parallèle, elle travaille en tant qu’assistante d’éducation au lycée André Argouges, ce qui lui ouvre de belles portes pour développer des projets pédagogiques.

Durant l’été 2019, elle part en Thaïlande et aux Canaries avec l’association Sans Frontières, dans l’objectif de former des jeunes à une manière de voyager plus responsable et respectueuse. Cela la conforte dans sa passion du travail avec ce public.

Elle développe ensuite plusieurs activités jeunesse en tant qu’agente de développement local jeunesse (Pont-de-Claix) et passe la première étape de son BAFD.

En mai 2021, elle occupe le poste d’animatrice de territoire à la Maison des Habitant.e.s Chorier-Berriat et organise des activités culturelles avec et à destination des habitant.e.s du secteur 1. Ces deux expériences lui ont permis de découvrir le travail dans la fonction publique, mais également de mieux connaitre les milieux culturel et politique de l’agglomération.

Depuis plusieurs mois, elle souhaite reconnecter avec ses véritables passions et revenir à l’interprétation théâtrale afin d’en faire son métier.

Ses activités actuelles et envies

Aujourd’hui, elle s’intéresse au lien entre social, thérapeutique et culturel. Elle se forme donc davantage en psychologie par le biais d’un master et au théâtre avec la formation ACT Pro. Elle souhaite pouvoir intégrer et monter des projets engagés qui utilisent le théâtre pour transformer, repenser, critiquer et faire grandir. Elle aimerait également mener des ateliers théâtre avec des enfants/adolescents dans des zones où celui-ci est moins accessible, mais aussi développer des pratiques d’art-thérapie.  Elle s’intéresse par ailleurs au chant et à la danse, dans l’objectif de créer des projets pluridisciplinaires. Son immense curiosité la pousse dans une exploration infinie, de la vie, des arts, de la société et des gens.

Crédits photos :   

Coline Cellie
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Emilia Dupard

Sa formation 

Emilia a pratiqué le théâtre en tant qu'amateure pendant plusieurs années avant de se professionnaliser. Elle s'est d'abord formée à Grenoble Ecole Management où elle a principalement acquis des compétences de gestion de projet et de communication.
C'est durant ses années d'étude où Emilia a fait le plus de théâtre. Très investie dans l'association théâtre étudiante de Grenoble EM dont elle a été  la responsable en 2017-2018, elle a pratiqué à la fois le théâtre et l'improvisation théâtrale. Depuis 2016, elle a fait de nombreux match d'improvisation (avec Impro'Pulsion, troupe étudiante) ainsi que des spectacles improvisés d'une heure (long-form) avec deux troupes d'improvisation amateures grenobloises, On Enchaîne et Les Quand-mêmes, desquelles elle fait encore partie. En 2018, elle a passé 6 mois à Londres pour un stage en entreprise. Et elle a profité de cette expérience pour participer à des scènes ouvertes d'improvisation dans un café-théâtre chaque jeudi soir. Cela a été une expérience très enrichissante où se rencontraient amateurs, professionnels, débutants et expérimentés, pour improviser pendant 2 heures sur différentes contraintes, en anglais bien sûr.
En plus de l'improvisation, Emilia a interprété le rôle de Mamy dans 8 Femmes de Robert Thomas en 2017 et a co-mis en scène une adaptation de 12 Hommes en colère en 2018. Elle a également joué dans plusieurs court-métrages, notamment : La Porte, par Baptiste Caron et Fred Argoud et Printemps, Eté, Automne par Léa Kriger.

En Septembre 2020, Emilia obtient son Master en Management et décide de suivre sa passion. Elle choisit alors d'orienter sa carrière vers le spectacle vivant et notamment le théâtre.

Son parcours

Après avoir pris cette décision Emilia mobilise son réseau pour commencer à travailler dans ce sens. Elle se fait d'abord recruter par son ancien professeur pour donner des cours d'"Expression de soi  par le Théâtre" à Grenoble EM. Forte de son expérience d'improvisation en Angleterre, Emilia donne les cours aux étudiants en Anglais et en Français. Elle se fait ensuite embaucher par la Cie Attrape-Lune pour donner des cours de communication orale et professionnelle aux étudiants ingénieurs de Génie Industriel. Cette collaboration entre Emilia et la Cie Attrape-Lune continue de se développer. En Septembre 2021 elle prend le poste de chargée de production pour la création 2022 de la Compagnie, "Les Demoiselles du Pont". En parallèle, Emilia souhaite se former et choisit de postuler à la formation ACT Pro.

Ses activités actuelles et envies

Décidée à intégrer le secteur du spectacle vivant et devenir comédienne professionnelle, Emilia est parvenue à se créer l'équivalent d'une formation en alternance. En plus de la Formation ACT Pro, elle continue de donner des cours de théâtre et communication à Grenoble EM et à Génie Industriel. Elle anime également un atelier théâtre enfants 7-10 ans au Créarc et se charge de la production des Demoiselles du Pont pour la Cie Attrape-Lune. Elle continue également à jouer en tant qu'improvisatrice pour les troupes On Enchaîne et Les Quand-Mêmes.

A travers cette formation, Emilia souhaite solidifier ses bases techniques d'interprétation, ainsi que découvrir et apprendre de nouvelles techniques. Ses envies sont multiples, elle aime interpréter et mettre en scène, et aimerait aussi apprendre à écrire des pièces. Elle aime le théâtre qui porte un message et fait réfléchir son public tout en le divertissant.

A terme, Emilia souhaite maintenir une activité d'enseignement reliant le théâtre et le management et développer une activité purement artistique d'interprétation et de mise en scène.

Crédits photos : Jonh Fu Photography, Atelier du 8 et Elodie Borsa 

Emilia Dupard
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Mélanie Gandon

Sa formation et son parcours

Jouer la comédie, ça a toujours été présent chez Mélanie. Déjà très petite, elle aimait se déguiser, devenir quelqu'un d'autre, se plonger dans son imagination. Elle aimait réciter des films en entier pendant les longs trajets en voiture pour les vacances, en interprétant tous les personnages avec soin (pour le plus grand bonheur de son entourage...). Elle aimait essayer des nouvelles mimiques, grimaces et voix toute seule face à son miroir. Elle aimait refaire les scènes des films qu'elle voyait avec ses copains d'école primaire ou encore créait des univers entiers dignes de jeux de rôles avec son voisin.


A force de la voir plonger dans ces univers et clamer qu'elle voulait être un pirate, un jedi, un hobbit ou aller à Poudlard, ses parents lui proposent de l'inscrire dans une troupe de théâtre. A 8 ans, elle intègre donc Les Gobelunes, compagnie de théâtre amateur dans son village ardéchois. Elle découvre un tout nouveau monde et y reste pendant plus de 10 ans, à participer à des pièces, stages et festivals. Elle apprend beaucoup, et se retrouve à jouer dans plusieurs pièces et saynètes, où elle a pu découvrir plusieurs types de théâtre, de jeu.

 

Le bac en poche, elle arrive à Grenoble pour tenter des études : d'abord fac de  langue, puis fac de psycho  et enfin une Mise A Niveau en Arts Appliqués (MANAA). Mais elle n'arrive pas à trouver sa voie, les études « classiques » n'étant vraiment pas faites pour elle. La seule chose qui reste constante dans ces années là, c'est le théâtre, et elle intègre la Compagnie Bardanes de 2014 à 2020, une compagnie étudiante.  Elle y rencontre des personnes qui vont lui faire découvrir de nouvelles approches artistiques comme la vidéo ou la danse. Elle se retrouve ainsi plusieurs fois devant mais aussi derrière la caméra pour des captations de concerts, de festivals ou des courts-métrages signé Kuel Productions, ou dans des productions de chorégraphies signées Ox'Art - Margaux Laneyrie. Puis mars 2020 arrive, interrompant les projets. Mais force de confinements et grandes réflexions, elle se rend compte que finalement, ce rêve de gosse est toujours présent dans son esprit et puisque qu'il paraît que « qui ne tente rien n'a rien », elle passe les auditions et intègre en septembre 2020 la formation Act puis Act Pro à la rentrée 2021.

Ses activités actuelles et envies

Mélanie veut ajouter toujours plus de cordes à son arc, et c'est une des raisons pour laquelle elle a voulu intégrer Act Pro à l’École des Gens, la formation proposant beaucoup de méthodes et de savoirs différents. Tout l'intéresse, elle veut tout tester et essayer de sortir de ses zones de confort, même si c'est impressionnant ou flippant. Elle a notamment hâte de tester le combat scénique, les claquettes ou le maquillage. 

A côté de l’École des Gens, Mélanie papillonne entre beaucoup d'activités différentes, car pour elle, on n'apprend jamais trop. Elle prend des cours de chant, fait de la musique dans un groupe avec des amis (les « Rotten Tap Water »), apprend le japonais, le coréen, pratique plusieurs formes d'arts picturales comme le dessin ou la photographie...
La formation et l'école renforcent ses envies et sa curiosité, et elle se surprend à essayer de créer des courts-métrages ou encore à écrire sa première pièce de théâtre, qu'elle a commencé grâce à l'atelier d'écriture de l'école avec Hélène Jacquel.

Affaire à suivre...

Crédits photos : Elodie Borsa 

Mélanie Gandon
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Cannelle Gouache

Sa formation et son parcours

Cannelle est passionnée par le théâtre depuis son enfance. Elle a grandi en s’emparant d’émotions et en déployant son imaginaire. Elle a eu la chance d’avoir été dans des établissements scolaires délivrant une option théâtre et d’avoir été soutenue par ses parents qui lui ont donné la possibilité de faire du théâtre en activité extrascolaire de la primaire au lycée.

Durant toutes ses années de collège en option théâtre, les mêmes élèves et la même professeure se sont retrouvés pour travailler. A ses yeux, cela a été sa première expérience d’une troupe. Il était très important pour elle d’être dans un groupe soudé, d’apprendre à bien communiquer et à être bienveillante. Chacun de ses camarades avait quelque chose à lui offrir.

Par la suite, Cannelle a gardé cette philosophie en essayant de grandir au fil de ses rencontres. Sa pratique s’est nourrie grâce aux différents cours qu’elle a suivis depuis la primaire. Elle s’est enrichie de toutes ces rencontres, de ces partages et de ces échanges avec ses professeurs, les intervenants, les comédiens et ses camarades. Tout cela a forgé les bases de sa vision du théâtre, un art qui naît de rencontres et de partages.

Après le lycée, Cannelle a voulu se lancer dans le milieu de la culture et du spectacle vivant, elle est partie à Montpellier en licence arts du spectacle, théâtre et spectacles vivants. Elle n’y est restée qu’une année car elle n’en a pas aimé le système. Cannelle est alors partie avec son sac à dos au Népal et en Inde. Un voyage loin de ses racines mais ressourçant qui lui a permis d’avoir l’énergie nécessaire pour rentrer dans l’engrenage de la société.

De retour en France, elle a travaillé tout en continuant à chercher sa voie et en pratiquant le théâtre de façon amateure. Elle s’est dirigée dans le social, une voie facile pour elle qui, de par son empathie, est à l’aise dans les relations humaines. L’engrenage l’a amenée à tenter une école pour décrocher un diplôme offrant une certaine stabilité. Mais ce n’est pas cette voie qui la fait vibrer, ce n’est pas ça qui la motive à se lever. Elle ce qu’elle veut c’est être comédienne ! Elle a profité de son été 2021 pour participer à différents événements afin de rencontrer des intermittents du spectacle, elle a échangé avec de nombreux.ses artistes et comédiens.nes. Ils ont évoqué ensemble les points positifs et négatifs du métier. Cannelle voulait confirmer son nouveau choix, celui de suivre sa passion ! C’est comme cela qu’elle est entrée à la formation ACT PRO de l’Ecole des Gens, où elle consolide ses connaissances de l’art dramatique. Cannelle a soif d’apprendre et a soif d’expériences !

Ses activités actuelles et envies

Cannelle aime la diversité, en plus de se consacrer à sa formation de théâtre, elle prend des cours de danse, de cirque, d’acroyoga et de théâtre d’improvisation.

Ses expériences de scène et de bénévolat sur différents événements culturels lui ont fait particulièrement aimer le théâtre populaire, le théâtre de rue, celui qui rassemble, qui fait rire à l’unisson. Mais elle aime aussi s’engager sur des sujets qui lui tiennent à cœur, atteindre un public, le toucher, le faire réfléchir.

Cannelle espère pouvoir jongler avec toutes ses envies, nourrir la diversité dans sa pratique, explorer les scènes, les rues, les caméras, les salles… Faire rire, pleurer, réfléchir, se lâcher…

Elle adorerait faire partie d’une troupe, mais aussi donner sa voix, jouer avec son corps, créer, incarner, interpréter…

N’hésitez pas à la contacter, Cannelle est ouverte aux découvertes et aime jouer avec les presque infinies possibilités qu’offre le théâtre !

Crédits photos : Elodie Borsa et 

Cannelle Gouache
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Célia Cuennet

Sa formation et son parcours

Le théâtre, comment savoir où l’histoire commence. De ce que Célia se souvienne, le théâtre, le spectacle a toujours été présent dans sa vie de manière parallèle ou conjointe à sa scolarité. D'abord en tant que spectatrice. Dès qu’elle a été capable de rester assise sans parler (presque) le temps d’une pièce, ses parents l’y ont emmenée. Pièces de théâtre, spectacles de danse, concerts (encore mieux quand il y a ses parents sur scène), séances de cinéma, expositions au musée. Alors rapidement, elle veut faire comme ces personnes qu’elle voit en face d’elle.

Cette envie continue de s’accentuer grâce ou à cause, tout dépend du point de vue, du parcours du spectateur qu’elle suit durant toute sa scolarité depuis la maternelle. Mais comment cela se passe derrière la scène ? Comment on répète ? Comment devient-on quelqu’un d’autre mais toujours à partir de nous ? Quand on meurt sur scène ou à l'écran, on devient quoi après ? Eh oui forcément, c’est LA grande question.

Elle devra attendre un peu pour trouver toutes ces réponses. En 2006 elle commence un cycle initial de danse au Conservatoire de Grenoble. Enfin, au départ elle voulait plutôt prendre des cours de piano mais les dernières places lui passent sous le nez (qui-sait où elle serait aujourd’hui ?). Elle découvre alors la danse classique et contemporaine, les justaucorps d’une couleur bien précise pour chaque discipline et les chignons bien plaqués. A la fin des 3 ans de cycles elle a le choix, continuer et augmenter les heures de cours ou s'en aller. Elle décide de s’arrêter parce que bon le classique, c’est un peu trop classique. Mais elle reviendra sûrement au collège, lorsque l’on peut choisir entre les deux styles de danse.

Bon, les choses n’ont pas vraiment suivi ce cours là. En 2010, l'artistique lui manque (c'était rapide) elle se décide à prendre des cours de théâtre, à l’Espace 600 avec Séverine Morissonneau.

La même année, elle se retrouve dans la classe de CM2 où une pièce de théâtre est créée et jouée chaque année (quelle chance !). Pour cette année, ce sera une réécriture de la pièce Ouasmok, en collaboration et avec l’aide de son écrivain Sylvain Levey pour des ateliers d’écriture et des artistes de la Compagnie des Gentils pour le jeu au plateau et la mise en scène. La représentation a lieu à l'espace 600.

Au cours de cette même année (décidément) elle découvre au travers d’une newsletter, (comme quoi ça sert) une Association de Comédie Musicale qui recrute, Piment Scène, dont elle fait toujours partie à ce jour. Elle y va avec pour premier but de chanter dans une chorale, pour enfin faire comme papa et maman. Puis elle retrouve, trouve le bonheur de danser, de jouer et surtout d’être sur scène. Au fil des années elle découvre les spectacles, les festivals et les tournées d’été dans le Trièves, elle y prend vraiment goût, durant celle de juillet 2021, elle rejoint l’équipe pédagogique pour encadrer la danse. Et puis il y a l’énergie du groupe, de la troupe. Cela la pousse à aller plus loin.

Au collège et lycée, le théâtre reste toujours présent. Avec l’option théâtre elle joue en Première et en Terminale au Petit Théâtre de la MC2.

En 2016, c’est une adaptation de la pièce Holloway Jones d'Evan Placey mis en scène par Magali Mispelaere et Benoit Olivier dont elle retiendra bien une phrase “Je m’appelle Holloway Jones et quand je serais grande je serais, quelqu’un.”. A méditer.

En 2017, ce sont des scènes de pièces classiques rassemblées dans Fragments mis en scène par Magali Mispelaere et Victor Palazzi.

En juillet 2017, elle accompagne pendant 10 jours le Collectif des Fiers Désinvoltes et leur spectacle musical Alma, femme du compositeur Gustave Mahler, d'après la nouvelle d'Anna Enquist, au Festival d'Avignon, mis en scène par Muriel Roux. Elle fly dans les rues de la cité remplies de spectateurs, elle s’occupe de la billetterie du spectacle et découvre les coulisses de ce grand festival et tout plein de beaux spectacles. Elle ne veut pas lâcher ça de sitôt, c’est certain.

Après un bac scientifique (étonnant) en poche, elle se dirige vers la Fac, Arts du Spectacle. En 2018, elle retrouve Benoît Olivier et quelques-uns de ses camarades de lycée, pour un tournage utilisé sur un projet. La pièce Wendlala, tirée de son ouvrage Journal d’une prostate de chambre ou le mythe de Zi-Ziphe, mis en en scène par Daniel Bourgne. Durant sa 2e année à la fac en 2019, un cours lui permet, avec des camarades de découvrir un autre type de spectacle, ils montent Histoires à entendre, un spectacle radiophonique créé en collaboration avec Radio Campus joué à l’Amphidice.

En 2020, les étudiants du cours de Projet Spectacle créent une adaptation théâtrale des BD Culottées de Pénélope Bagieu, En avant toutes, ignorées mais culottées qu’ils ont eu la chance de pouvoir jouer à l’EST deux semaines avant le premier confinement.

L’engouement collectif et l’esprit collaboratif de création ont donné à Célia et certains de ses camarades envie d’aller plus loin. Ils rejoignent la Compagnie Bardane qui les accueille pour la création de leur première pièce à5&1 joué au Studio Alys en septembre 2021.

Enfin, l’année 2020-2021 ne rime pas avec confinement ou isolement pour Célia, mais plutôt avec parpaing, bastaing ou encore musiciens, comédiens et quand même mécénat. Elle rejoint en service civique une association culturelle naissante, La Baj’Art. Pendant une année, elle effectue des travaux pour modéliser l’espace loué à la volonté de ses créateurs. Elle voit naître sous ses mains et celles des bénévoles précieux une salle de répétition, une salle de danse (qu’elle a testé avec soin), des ateliers pour des peintres et plasticiens, des studios de répétition de musique, et tout dernièrement une salle de coworking. Elle apprend à casser des murs pour en reconstruire d’autres en placo, béton ou bien avec des fenêtres. A faire et boucher correctement des trous. A décoller du lino, casser du carrelage et enlever du parquet pour en reposer un nouveau, flottant ou de danse. Et bien sûr à peindre, sur toutes sortes de surface. Mais c’est aussi une année de rencontre avec des artistes, leurs disciplines et leurs mondes. Et surtout du partage et des connaissances, autant artistiques que manuelles.

Elle intègre en septembre 2021 la formation ACT PRO à L’École des Gens.

Ses activités actuelles et envies

Cette année elle rejoint le bureau de La Baj’Art et devient vice-trésorière de l’association, elle continue également de s’y investir autant qu’elle le peut bénévolement, elle attend avec impatience de commencer la prochaine phase des travaux. Elle continue d’apprendre et d’évoluer au sein de Piment Scène. Et participe à un projet de création spectacle mêlant théâtre, danse et chant.

Elle a hâte de découvrir les divers enseignements et savoirs de la formation ACT PRO, le combat scénique et les claquettes l’intriguent particulièrement.

Crédits photos :  

Célia Cuenne